Lost GdC: Part 3

De Wiki GDC
Finir en beauté

Jour 23

En résumé, kamozze a perdu sa jambe, les colons ont vu un des leurs mourir, mais ils sont sauvés. Ils ont juste ce qu'il faut de viande pour eux deux. La vie va repartir, leur avenir est assuré maintenant que leur plant ne servira qu'à deux personnes... Et peut-être qu'un jour un visiteur survivra jusqu'à leurs portes. N'étant pas des couillons derrière un écran d'ordinateur, les colons dépriment complètement malgré l'horizon qui s'ouvre. Gorill ne supporte plus les pleurnicheries de s9aca, ça part direct en combat d'estropiés. Mais d'estropiés armés. Après avoir désigné Kamozze "vainqueur" au poumon perforé, ils s'entre-soignent tant bien que mal. La douleur assommante et la démence pointe le bout de son nez...

... Sauf que les tâches habituelles d'entretien du bunker n'attendent pas. Complètement trivial d'allumer les batteries quand on a un colon avec une jambe de bois, non? Pas avec deux couillons qui hurlent et pissent le sang comme dans Reservoir Dogs. Une matinée sans vent, une gestion de l'électricité trop au fil, et c'est les plantes de la serre qui crèvent toutes. Ca prend sept-dix jour pour se faire des kilos de riz. En presque un mois, ils auront pas fait pousser un seul grain.

Jour 27

Les colons arrivent enfin à se réveiller, de leur douleur assourdissante. Kamozze, tient le coup; finalement son adolescence de merde lui aura fait forger une carapace de fer. s9aca lui, peut remarcher... Mais il est à moitié fou. De toutes façons c'est foutu, alors autant en finir de la plus belle des manières: en se goinfrant. Après avoir vidé le frigo, il part en errances, qui l'amènent à aller se coucher dehors, sous -50°C. C'est fini, y a plus de bouffe, j'ai un estropié en sang comme colon, le game over est droit devant...

Jour 29

... A moins qu'il reste une carte à jouer. Il reste sept jours avant de récolter du riz, maintenant que Kamozze peut remarcher et gérer l'alimentation électrique. Sept jours sans nourriture, c'est trop. Il ne reste qu'une dernière solution: le cadavre dans le placard. Bien compressé en pâte, le cadavre de vortax pourrait fournir une semaine de repas, à raison d'un tous les deux jours. Au bout du rouleau, Kamozze condamne la sortie avec un muret de pierre, au cas où il lâcherait comme s9aca. Puis il se met à l'établit de boucher...

Jour 33

Un appel radio? Quelqu'un est poursuivi et demande un abri? Accueillons le, avec de la chance les raiders seront des tribaux armés de massues et pas des mercenaires armés de grenades, et avec encore plus de chance ce beau monde arrivera aux portes sans claquer en route...

A bout de souffle, Bibil arrive, le pied gelé, et casse le mur (incohérence du gameplay). Mais je ne vais pas le soigner tout de suite: même en trainant par terre, il va prendre le pistolet de feu s9aca et se positionner à la porte pour tirer sur les assaillants, avec Kamozze derrière au chaud avec sa vieille carabine. Enfin j'en suis pas si sûr, vous voyez Kamozze est devenu... bizarre, depuis qu'il mange de la viande humaine :hap: . Il traîne hagard, en boitillant entre la mine et la taille de pierre, quand il n'est pas pris de convulsions démentes. Sur les 3 attaquants, un seul réussit à atteindre ma porte. A moitié mort, et touché dans le mille par Bibil.

Bibil? Au lieu de le soigner, on l'a laissé perdre ses jambes. Kamozze n'a jamais rien fait, à part traîner complètement fou en hurlant dans la serre. Bibil crève tout seul dans son coin. Kamozze reprend heureusement conscience, avant d'aller chercher le game over en dormant dehors comme s9aca, et une illumination lui vient: deux corps et un mur... Même avec ses accès de démence qui le poussent à se nourrir "à la source" sans préparation ( :hap: ), ça peut le faire tenir. Et pis maintenant, pour une personne, le bunker est grand et bien meublé...

La soirée finit en festin sanglant, avant une dernière bouffée délirante Kamozze enfile une parka et un bonnet en peau d'être humain. S'il ne se suicide pas, l'avenir est assuré.BGE.