Kickstarter

De Wiki GDC

Présentation :

"Vous voyez cette feuille de papier ? Y'a rien dessus pour l'instant mais pour 3 millions de dollars ça va être super !" Tim Schaffer, juste avant de payer sa nouvelle tournée de rails de coke.

Kickstarter est l'une des nouvelles tactiques d’escroquerie sur Internet au même titre que le phishing et l'Early access. Le déroulement de l'arnaque est simple : Profiter de la renommée d'une personnalité pour lui dérober le maximum de crédits en lui promettant monts et merveilles. En gros une partie de Fallout IRL. L’appât initial sera appuyé d'artworks de toute beauté qui n'auront rien à voir avec le jeu final puisqu'il tourne sous un moteur de jeu made in Roumania (Voir article : Mighty n°9).

Comme tout rituel de necrophilie, le kickstarter provoque souvent des résultats catastrophiques, violant le cadavre du jeu qui devait être ressuscité lors de l'opération.

A noter que les anonymes peuvent aussi faire une arnaque Kickstarter, dans ce cas il n'est nullement nécessaire de faire un jeu, il suffit juste de courir avec l'argent récolté vers le bordel le plus proche.

Le vol ciblé : le tier backing

Il est possible pour tout créateur d'optimiser leurs vols au maximum par l'utilisation de la meilleur sonde anale jamais crée, les récompenses tiers. Selon le degré de fanboyisme, il est possible de plonger plus profond dans le compte en banque grâce à des récompenses totalement stupide en plus d'une promesse d'avoir "participé à un gangbang une aventure".

- Tier 1 5$ : Ton nom dans la colonne "Merci connard" tout au fond des crédits du jeu parmi les 11000 autres pigeons.

- Tier 2 25-40$ : Le jeu. Non parce que on va pas faire des réducs parce que tu payes nos strip-teaseuses hein.

- Tier 3 60$ : Un CD vierge gravé avec une jaquette imprimé avec la photocopieuse du coin de l'ost à 5$ sur Audacity du jeu.

- Tier 4 100$ : Un poster semi-porno de l'héroine + Un artbook de 16 pages (12 pages en vrai en enlevant la couv) imprimé avec la photocopieuse du coin.

- Tier 5 500$ : Invente un ennemi ou un niveau concept du jeu. Une révolution pour le Medef, maintenant c'est les stagiaires qui payent l'employé.

- Tier 6 1000$ : Dédicace sur papier toilette du créateur + une vidéo conférence tous les mois où toute l'équipe du jeu rigolent en te pointant du doigt à travers la cam.

- Tier 7 5000$ : Une soirée spéciale est organisé pour les tiers 7 avec toute l'équipe de dév sous le thème du jeu : La coke, l'alcool et les putes. Musique par Darude. Soirée financé par les Tiers 7. Coke/Pute/Alcool non fourni pour les backers.

Augmenter le plafond de son arnaque : Le stretch-Goal

Une fois les fonds demandés atteints, le créateur est sur de recevoir le pognon. Mais il serai dommage de partir aux vestiaires sans même aller prendre sa médaille ou son trophée. S’enclenche la 2ème partie de l'arnaque digne de CDiscount : Couper le contenu du jeu prévu et le mettre en options payantes qui risquent de disparaitre si on donne pas le triple d'oseille. Le DLC de pré-order qui s'efface. On ne peut pas tuer le progrès...

Voici une liste de contenu "facilement découpable" pour gonfler les stretch goals :

- Une ville plus grande : Parce que 5 maisons ça fait déjà beaucoup

- La traduction Fr-Es-It-Dt etc : De toute façon même Square Enix utilise Google trad (Voir : Final Fantasy)

- Modes de jeu (Boss Rush/Time attack/Hot coffee) : "Regardez, Regardez ! On a doublé la durée de vie !"

- Des vrais instruments de musique pour l'OST : Chez l'école de musique 7-12 ans du coin (Mais toujours avec des faux compositeurs)

- Costume en suppléments : Trouvé dans la corbeille digital des stagiaires/Concept rejeté. Rien ne se jette. (Note : Gardez le reste pour des DLC)

- Random mec invité dans l'équipe de dev : Parce que le joint ça se partage.