Shadow of the Colossus

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Version pré-alpha d'un projet tronqué, Shadow of Colossus met en scène 4 personnages dont une morte, un invisible, un cheval et un gringalet qui n'a qu'un mot de vocabulaire (en plus de ses cris variés). Le gringalet et le cheval (non lui il meurt) explorent une plaine vide faite avec une texture low res à la recherche de colosses tout aussi bavards que notre troupe de joyeux lurons. Pour cela il a à sa disposition un arc qui ne sert à rien et une épée efficace qu'à quelques endroits seulement.

La puissance de la Playstécheune a néanmoins permis au jeu d'avoir un clipping dix pas devant soi avec des ralentissements à la pelle en guise de garniture. Le gameplay quant à lui est juste affreux, mais c'est pas comme si on jouait beaucoup dans Shadow of Colossus.

Heureusement que l'Emotion Engine nous livre aussi des émotions à travers un scénario (ah non y'en a pas), je veux dire une ambiance (non plus), en fait un vide poétique.

Véritable icône pour les sonyais écervelés, ce jeu (ainsi que ICO) représente la quintessence de la poésie, une oeuvre d'art, que dis-je une des 7 merveilles du monde (avec FFVII, KH, JaK, ICO, GOW, GT et Trico) et tous ceux qui disent l'inverse sont des bouseux incapables de comprendre la beauté et la poésie du jeu!

Régulièrement cité par les sonyais pour éviter de reconnaître que la firme a bâti son succès sur des jeux panpan-vroumvroum saupoudré par un simulateur de wesh et de milliardaires en short, ils citent ce jeu comme on cite la bible, et comme cette dernière bien peu de ceux qui la citent ne l'ont vraiment connue...


Jeu Fantome

Officieusement, tous les pro-S ont acheté, adoré et torché Shadow of the Colossus... Ceci dit, il n'est même pas million seller... Ce jeu, c'est tellement abstrait, un scenar tellement riche et dense que t'as même pas besoin d'y avoir joué pour en parler.



Le héros

on incarne ici un gugusse dont on ne sait rien, si ce n'est sa race : il s'agirait d'un hybride entre un Hodor japonais et un pokémon, d'où sa capacité fabuleuse à ne gueuler qu'une chose : le nom de son compagnon d'aventure. Il est équipé dans sa quête d'une sorte d'épée en guise de boussole, et épaulé par un panzer ressemblant vaguement à un cheval. Terrifiant.


Le panzer

Je ne suis pas sûr d'avoir retenu son nom, pour le peu de fois que le héros le beugle.


La copine d'Hodor

on ne sait absolument rien d'elle (oh ben ça alors), si ce n'est qu'elle doit avoir des problèmes terrible de dos, vu le lit de pierre sur lequel elle dort / imite le phoque mort.


Les colosses

Des gros machins bien lents, trop mystérieux (!), et muets, dont le but est de péter la tronche du héros. Notre pokémon doit donc faire face à la menace d'énormes boîtes de conserve, ce qui est tout bonnement excitant.


Les environnements

On ne sait évidemment rien de cet open world, qui se trouve être une plaine, à peu près aussi vide que l'histoire du jeu / le cerveau du héros / le cerveau des colosses / le gameplay / le level design. Ah, si, parfois, vous tomberez sur des piliers de temple mis un peu partout, comme ça, au pif, laissant libre cour à toute sorte de surinteprétation. La légende dit que, parfois, vous aurez la chance d'observer un brin d'herbe modelisé, ce qui reste plus intriguant que les ruines disposées à l'arrache.


Le gameplay

- Il s'agit d'aller taper ces horribles boîtes de conserve, à travers des combats absolument épiques, agrémentés d'un framerate de merde, d'une caméra mal foutue et d'une difficulté inexistante :

- Décochez une flèche en direction d'un colosse, ce qui est l'équivalent chevaleresque de "EH ! CONNARD !".

- La boite de conserve va tenter de vous taper dessus.

- Profitez-en pour monter sur elle afin d'accéder aux zones qui brillent. Cependant attention, le colosse bouge environ toutes les cinq minutes, ce qui pourrait faire échouer l'escalade. En effet, ce gros débile se rend compte au bout d'un moment que vous pourriez potentiellement le tuer, et essayera donc de vous faire lâcher prise en bougeant, par exemple, le petit doigt, en se grattant ou encore en haussant les épaules. Quelle volonté de vivre.

- Ayez donc le réflexe de vous accrocher aux divers panneaux indiquant « tapez-ici ».

- Tapez ici, plusieurs fois.

- Bougez et tapez sur une autre marque.

- Une fois le colosse mort, vous devriez pouvoir entendre la musique de la ligue des champions. A ce stade (hihihihoho), faîtes une petite célébration, par exemple en jetant la manette. Ensuite retournez voir la voix de secret story, qui vous demandera d'aller taper un autre colosse afin de sauver votre bien-aimé. Si vous n'avez que ça à foutre, vous pouvez aller chasser le lézard à l'arc afin d'augmenter votre jauge d'endurance, et donc de rendre le jeu encore plus facile.

L'histoire

vous pouvez relire la section précédente, dans lequel l'entierté de l'histoire y est retranscrite. Trop fort !

La musique

Outre la musique de la ligue des champions, vous aurez la chance d'écouter le reste de l'OST durant votre périple, à savoir deux musiques (l'une se déclenchant dès la rencontre avec un colosse, l'autre pendant son ascension). Autrement, collez l'oreille du héros à celle sa copine, et vous pourrez normalement entendre la mer.


Critiques

Le jeu a été encensé par la presse et bon nombre de joueurs, sans doute piégés par le pseudo effet poético-mystérieux du titre. Bon, il faut avouer que jouer à une coquille vide dans lequel on contrôle une coquille vide qui se déplace dans un open world tout aussi vide est une sorte de mise en abyme, mais bon, pas de quoi en faire un plat.

La discussion avec un fan du jeu se conclut bien souvent par l'utilisation d'un argument joker, sorte de carte piège utilisée en dernier recours, à savoir la fameuse ambiance mystérieuse du titre. Voyez plutôt :

- Bon, j'ai fini ton jeu là, ben c'était un peu de la merde.

- QUOI ?! Mais attends, t'as vu ces combats épiques ?

- C'était en effet fascinant de taper des trucs qui m'ont rien fait et qui possèdent le charisme de moule, et ayant moins de réflexes qu'un Giscard d'Estain sous morphine.

- Et pour l'escalade de ce géant ?

- C'était génial de lui monter dessus avec un gameplay aussi pourri, accompagné par une caméra merdique et un framerate à l'ouest.

- Et l'OST alors, géniale non ?

- Bah, je connaissais déjà le thème de la ligue des champions. Pour le reste, je t'avouerais qu'entendre 2 morceaux différents tout le long du jeu m'a beaucoup soûlé, me rappelant un certain Interstellar. Non vraiment, je me demande ce que tu trouves à ce jeu de merde où 95 % du temps, on chasse le lézard / le colosse, avec tous les défauts que je viens de te citer.

- OUAIS MAIS C'EST TROP MYSTERIEUX ALORS HEIN, HO !


Conclusion

Voilà, c'est trop mystérieux comme ambiance tavu, donc si vous ne ressentez pas l'ancêtre de l'emotion engine, vous n'êtes pas digne de jouer à cet étron.