Life is Strange

Surfant sur la vague des jeux épisodiques au gameplay extrêmement limités et proposant des choix sans conséquence, Life is Strange est le nouveau jeu du studio médiocre qu'est Donotnod Entertainment.

Scenario

Comme vous le savez tous, les jeux épisodiques n'ont pas grand chose à proposer à part leur scénario qui en général est bien plus développé que dans la plupart des jeux vidéos. Si vous pensiez que c’était le cas dans Life is Strange, et bien détrompez-vous. Calqué sur un teen-movie fadasse sans aucune once d'originalité, vous suivrez les avatars de Maxine Caulfield, une jeune ado marginale étudiant à l'université de Blackwell Academy qui se découvre un étrange pouvoir lui permettant de rembobiner l'espace-temps et de changer le cours des événements.

Bref, rien de bien original... Heureusement, il n'en est rien concernant les personnages qui... Ouais, non, en faites, les personnages aussi sont clichés as fuck et semblent tout droit sorti d'un best-seller pour pré-pubère. Au cours de l'aventure, nous pourrons croiser Chloe, la BBF de Max qui s'avère être une jeune punkette aux cheveux bleus qui joue les rebelles en mode "fuck la police", Warren, son pote insupportable qui joue le rôle du gros geek qui vous balance 15 000 références sur Star Wars ou Planète des Singes et se fait friend-zoner H24, Nathan, le gosse de riche en manque d'affection qui se comporte comme un connard parce que son enculé de père ne lui racontait pas d'histoire avant de se coucher ou bien encore Victoria, la pétasse bourge qui dénigre totalement l'héroïne en se prenant pour une princesse. Bref, vous l'aurez constaté, les mecs en charge de Life is Strange ne se sont pas trop cassés le cul pour créer et développer les personnages.