Katamari

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L'être fou à l'origine du concept.

Les jeux Katamari font partie de ces jeux pour enfants trisomiques et par conséquent, sortis en majorité sur Playstation. Le principe est simple, et adapté à la visé ludo-éducative souhaitée, c'est à dire, permettre aux petits pro-S d'évacuer leur stress dans un monde tout doux, tout rose, où les méchants sont fait en bonbon ou n'existent pas et dans lequel ils sont tout-puissants : le joueur doit faire rouler, au moyen de ses deux stick analogiques, un katamari, sorte de boule collante dont la taille détermine la force d'attraction. Ainsi, plus la boule est grosse, plus les objets "collables" peuvent être gros. Rassurons les petits pro-s tout de suite, il n'y a pas besoin d'avoir compris le principe pour pouvoir y jouer, il suffit de pousser les sticks dans n'importe quelle direction et ça fonctionne.

Outre ce caractère d'utilité public que nous venons de mentionner, les jeux Katamari sont également connus des plus grands pour être une des nombreuses manifestations du WTF sur Terre. En effet, quelle personne totalement malade/droguée/folle (rayez la mention inutile) peut avoir inventé un jeu où il est possible de coller des gens dans la rue avec un katamari poussé par une espèce de petit lutin chelou censé être le fils du roi du cosmos qui n'est autre qu'un mec au look indéfinissable et à la personnalité encore plus flippante que n'importe quel psychopathe de film d'horreur ?

Un katamari classique dans Katamari.
Owned Jean-Paul Gaultier.

N'oublions pas de préciser que les gens collés restent vivants dans le katamari et qu'il est possible de faire grandir assez le katamari pour qu'il puisse coller rien moins que la croute terrestre, voir même des planètes ! Des planètes ! Kubrick n'a qu'a ben se tenir, la relève est là. Ah en fait non, depuis, le créateur fou de ce jeu est apparemment en train de bosser sur un MMO à la con jouable sur navigateur (...), il a du comprendre que nous n’étions pas encore prêts à recevoir son génie.

Juste pour le fun, l'un des jeux de la licence se nomme avec grâce : Touch my Katamari.... no comment.

Le LSD a encore de beaux jours devant lui.